Certains personnages peu scrupuleux, inconditionnels du brevet industriel sont prêts à vous affirmer n'importe quelle absurdité, pour tenter de vous faire croire que "seul le brevet protège l'inventeur", ou que "le droit d'auteur ne protège pas l'inventeur", ou que le brevet serait une protection miracle et unique en son genre, une panacée universelle, ce qui est mensonger, puisque la loi établit l'inverse.
Cette désinformation se répand jusque dans la publicité que l'on peut voir de toutes parts.
En voici la preuve:
Observez la photo ci-contre, qui a été prise en 2010 dans une pharmacie, en France. Cette publicité argumente au niveau d'un "brevet" qui constituerait un traitement médical... Du délire ! D'autant, en plus, que "lutter contre le vieillissement" est une impossibilité majeure, comme chacun sait. Comment un brevet allogerait-il l'espérance de vie ?
Doit on comprendre que l'on nous parle d'un brevet qui constituerait à lui seul une machine à remonter le temps ? Un brevet, traitement contre le vieillissement !!! Et quoi encore... Les filles vont faire la queue à l'inpi...
Et vous pouvez lire ci-contre une publicité de l'INPI, lui si sectaire, d'ordinaire, sur le brevet qu'il a également fort tendance à présenter comme la septième merveille.
Pourtant, amalgamé aux "produits" made in INPI, on trouve le droit d'auteur, présenté sans explication particulière.
Selon cette pub émanant d'un organisme officiel, le public ne peut éviter de penser que le droit d'auteur et le brevet sont bonnet blanc et blanc bonnet.
Moralité: Il y a des imbéciles qui présentent le brevet comme un traitement médical, et des malhonnêtes qui prétendent qu'il représente la seule protection possible.
Même l'INPI tend à nous "vendre" du droit d'auteur, bien qu'il n'y soit pas autorisé par son statut... C'est dire !
Ce sont les paradoxes du monde moderne, à moins qu'il ne s'agisse de luttes d'influence. On vous aura prévenus.
il faudra que quelqu'un nous explique pourquoi l'inpi qui fait si fort la guerre au droit d'auteur, allant jusqu'à traîner des journalistes en justice, lorsqu'ils en font l'apologie, inscrit ce même droit d'auteur au menu de ses prestations...
l'institution serait-elle au dessus des lois ? Maintenant soyons justes: l'inpi ne nous présente quand même pas le brevet comme un médicament. Jusqu'à quand ?